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Note de contenu :
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Avec leurs constats interpellants, leurs classements embarrassants et la froide objectivité de leurs statistiques, les études internationales publiées tous les
trois ans par l’OCDE sur base des données PISA* sont devenues un rendez-vous classique, attendu par les milieux de l’éducation, les responsables politiques et les médias, et occupent une place de plus en plus importante dans le débat sur la qualité de notre enseignement. Comme bon nombre d’experts et d’acteurs concernés ont pu le constater et le déplorer, les tests PISA font ressortir clairement que l’enseignement tant en Communauté flamande qu’en Fédération Wallonie-Bruxelles, est loin de remplir sa fonction d’ascenseur social. Avec des nuances importantes selon les Communautés et le type d’enseignement, les résultats des élèves varient fortement en fonction de leur situation socio-économique et de l’histoire migratoire de leur famille et les écarts de performances demeurent parmi les plus importants des pays de l’OCDE. L’école continue d’être un lieu de reproduction des inégalités, en particulier vis-à-vis des élèves de milieux défavorisés et issus de l’immigration.
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